Tumeurs cérébrales sustentorielles de l’adulte : comment raisonner avec l’IRM multimodale ? - 09/03/17
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Résumé |
Objectifs |
Le diagnostic préopératoire des tumeurs cérébrales est parfois difficile discordant avec les résultats anatomopathologiques. Certaines images pièges peuvent mener à des faux positifs ou négatifs vers l’un ou l’autre des diagnostics. L’IRM, grâce à ses séquences clés (spectroscopie, diffusion et perfusion) en complément aux séquences morphologiques, permet de prédire non seulement le grading tumoral, mais aussi de dessiner des lignes directrices vers un seul diagnostic plutôt qu’un autre. L’intérêt de ce travail est d’illustrer l’apport de l’IRM multimodale dans le diagnostic préopératoire des tumeurs sus tentorielles chez l’adulte.
Matériels et méthode |
L’IRM est l’examen de choix dans la caractérisation des tumeurs cérébrales. Devant une tumeur cérébrale, il faut tout d’abord préciser son siège intra- ou extra-axial qui est une étape primordiale dans la détermination diagnostique. Un processus est de siège extra-axial quand il existe un liseré de liquide cérébrospinal (LCS) hyperintense en T2 qui le sépare du cerveau (Fig. 1).
Résultats |
La diffusion trouve son intérêt dans la différenciation des processus hypercellulaires tels que le lymphome, les abcès à pyogènes et les glioblastomes (Fig. 2). L’étude spectroscopique permet également d’orienter le diagnostic en montrant pour les tumeurs intra-axiales un profil tumoral étiqueté par un effondrement des NAA, une élévation des cholines et une élévation du rapport Chol/Cr. Un pic de lipides traduit la nécrose qui se voit surtout dans les métastases. L’étude de l’infiltration tumorale qui permet de différencier une métastase d’un glioblastome. La séquence de perfusion permet de détecter la néoangiogenèse et donc la transformation anaplasique d’une tumeur gliale qui paraît sur les séquences morphologiques de bas grade par l’absence de prise de contraste. Elle permet de calculer le volume sanguin au sein de la l’angiogenèse qui est significatif quand le rapport dépasse 2 (Fig. 3). Pour les tumeurs extra-axiales, le méningiome est le plus fréquent caractérisé par une base d’implantation large, un signal et un rehaussement homogènes (Fig. 4) avec un pic d’alanine à 1,47ppm à TE court. En perfusion, il s’agit d’une tumeur hyperperfusée avec un rCBV très élevé.
Conclusion |
Les tumeurs cérébrales sustentorielles de l’adulte sont nombreux et d’aspect variable. L’IRM, avec ses séquences fonctionnelles, a largement facilité le diagnostic et a permis même de modifier le grade tumoral pour une meilleure prise en charge.
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Vol 44 - N° 2
P. 109-110 - mars 2017 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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